EXTRAITS de la réponse aux vœux de Mgr Roland Fleury

à l’occasion des 88 ans de Mgr Maurice Cantor le Dimanche 11 octobre en la fête de la Maternité de Marie


Cher Père, Grand merci pour vos bons vœux d’anniversaire en votre nom et en celui de toute la communauté Je vous remercie, bien vivement pour votre dévouement, au service pastoral.. Un grand Merci à Monseigneur Cornéjo, qui depuis 39 ans nous apporte Sa précieuse amitié et son indispensable soutien. Ma joie, aujourd’hui, vous le devinez bien, ce n’est pas tellement celle de fêter mes 88 ans anticipés (octobre étant plus clément que décembre) mon vrai bonheur, c’est votre présence en cette église, fondée il y a 45 ans ! Merci à vous chers et fidèles amis de votre fidélité, de votre soutien dans ces temps difficiles. Toute ma profonde gratitude pour vos témoignages d’amitiés.
Je suis vraiment heureux quand je vous vois venir rencontrer Jésus, lui ouvrir votre cœur et lui demander son aide en cette église. Elle a une histoire. En effet, Je garde toujours le souvenir reconnaissant de ceux que j’ai connu dans mon jeune temps. J’avais alors 18 ans. Les dimanches, J’aidais le père Arson, curé de saint François du havre, le père joseph boulet, le père Émile Blandin de cette paroisse.
Ils m’impressionnaient par leur bonté, la profondeur évangélique de leur accueil pastoral. Ils me disaient souvent : « Ouvre l’Evangile, lis le bien et tu comprendras plus tard, ce que nous faisons ! Pose-toi simplement cette question : « Que ferait Jésus à notre place ? Suis cette voie, c’est la seule qui puisse gagner les cœurs et les rapprocher de Jésus l’infiniment miséricordieux. Tu feras de ton mieux pour préparer le chemin, mais le reste, c’est Jésus qui le fera, car, c’est Lui le bon pasteur qui cherche les brebis égarées jusqu’à ce qu’il les ait retrouvés. C’est LUI qui est le chemin, la vérité et la vie, il n’y en a pas d’autres". Jamais je n’ai oublié ce message qui m’a permis de relativiser bien des choses et de m’efforcer d’aller à l’essentiel.
Cela explique certainement notre ouverture pastorale…mais aussi note souci de progresser dans la vie spirituelle au milieu d’un monde de plus en plus difficile et si parfois éloigné de l’esprit Chrétien. Ce que Jésus nous propose c’est de rendre notre vie bienfaisante pour les autres. C’est d’avoir pour eux des sentiments de compassion, de bonté, de fraternité. C’est aussi de les aider à progresser dans la foi chrétienne.
Je dois vous avouer qu’à mesure que j’approche du terme de ma vie, je suis de plus en plus sensible à la dure réalité de la passion de Jésus, des terribles souffrances qu’il a enduré. Lui qui venait pour révéler au monde le vrai visage du Père des miséricordes, cette intelligence créatrice, cette vie généreuse, débordante à l’infini. Il était venu pour nous donner sa vie, nous annoncer son amour inconditionnel et nous demander de lui faire confiance et il s’est heurté aux préjugés sectaires de son temps et au refus de croire en la puissance de son amour.
Je regarde souvent ce Jésus crucifié avec un autre regard que celui que j’avais quand j’étais jeune. Car, Je suis ému par la terrible histoire de sa douloureuse passion. Il faut savoir avec quelle volonté de nuire il a été martyrisé, flagellé, et crucifié. A une époque où la cruauté était absolue. C’est insoutenable quand on y réfléchit bien. Et tout cela, pour témoigner de la vérité de sa venue et de son amour pour chacun de nous.
Il est venu parmi les siens, dira st Jean et les siens ne l’ont pas reçu. Il est venu rendre témoignage à la vérité… Il le dira lui-même : « je suis le chemin, la résurrection et la vie, celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres, il a la vie en lui. »! « Je suis venu pour donner la vie en abondance » Je ne suis pas venu pour condamner, mais pour sauver !
C’est cette foi chrétienne qui nous avons le bonheur de connaître et de nous efforcer de vivre tout au long de notre vie en nous aidant mutuellement par la prière et la charité fraternelle. Souvenons- nous de ce que jésus a dit « ce que vous avez fait au plus humble, au plus petit au plus pauvre c’est a moi que vous l’avez fait ! Ce doit être le sens de notre pastorale.
Aidons-nous mutuellement, chers amis, par la prière et la charité fraternelle, comme vous le faite si bien encore aujourd’hui et chaque fois que vous venez en cette église, pour vivre notre foi au christ Jésus.
Chers amis, C’est de tout mon cœur je vous dis ma plus profonde gratitude pour votre présence et votre amitié.

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