Nous sommes sûrs…
Inébranlablement, que Jésus ne peut laisser
dans l’ombre aucun de ceux à qui il a donné la vie. Qui
ne se souvient une fois encore de la brebis perdue qu’il s’en
va chercher jusqu’à ce qu’il la trouve ? Et qu’il
met tout joyeux, sur ses épaules, pour la ramener vers le bercail qu’elle
avait quitté ! Jésus n’a pas inventé pour rien
cette parabole. Nous avons là la clé de son mystère de
miséricorde. Et nul ne doit craindre de la tourner et retourner dans
ses mains et dans son cœur, jusqu’à ce qu’elle l’éblouisse.
Qui douterait que le Seigneur soit allé aussi loin qu’il faille,
pour joindre le plus lointain des enfants de Dieu ! Si bas qu’il faille
descendre. Si loin du Père que les refus de l’enfant l’aient
placé ! Nulle distance n’est trop abrupte ni trop longue pour
décourager Dieu. Et nul, jamais, n’est trop loin pour que ses
bras ne l’atteignent. Comme les bras du Père qui prend son petit
pour l’élever contre sa joue. Images merveilleuses que Dieu lui-même
a laissées dans la Bible. Et qu’il nous faut garder soigneusement.
Et expliquer jusqu’à l’usure, en sachant que l’usure
ne touche pas l’infinie. Et qu’il ne faut pas craindre d’appliquer
au quotidien. C’est chaque jour que l’amour du Seigneur va le
plus loin chercher pour le réinventer l’homme qui s’est
perdu. Et pas seulement une fois, ni sept, mais soixante-dix fois sept fois.
Pierre, t’en souviens-tu ? Du Père
Robert Collas. Théologien. A travers le Feu . Ed. Siloë A Lire
absolument !